Il ne s’agit pas ici d’une bibliographie complète sur l’Aïkido, loin s’en faut : cet art a suscité une production éditoriale fort riche, et de qualité très variable. Il s’agit des ouvrages qui en 2002 m’ont inspiré pour mes essais sur l’Aïkido.
Ouvrages généraux sur les arts martiaux
- Sun Tzu, L’Art de la guerre, coll. Pluriel, Hachette littératures, 2000
Est-il besoin de le présenter ? J’ai bien aimé cette édition, tant par sa présentation générale que par sa méthode, qui nous livre d’abord le texte seul, puis en donne une version abondamment commentée et illustrée par la tradition chinoise. - Miyamoto Musashi, Traité des cinq roues, coll. «Spiritualités vivantes», Albin Michel, 1983
Un classique de la littérature des arts martiaux. Cet ouvrage m’a frappé par la façon dont les considérations théoriques et morales encadrent un ensemble de techniques des plus pragmatiques.
Études historiques
- Kim Min-Ho, L’Origine et le développement des arts martiaux, coll. Espaces et temps du Sport, L’Harmattan, 1999
Il s’agit de l’édition d’une thèse d’anthropologie, qui me fut une source précieuse d’information, son auteur ayant eu accès à de nombreux textes chinois et coréens éclairant le fonds philosophique des arts martiaux. - J. Mutel, La fin du shôgunat et le Japon de l’ère Meiji, coll. Hatier Université, 1970.
Un ouvrage de synthèse sur la période, mais qui date peut-être un peu.
Ouvrages sur l’Aïkido et son fondateur
- Stevens John, Morihei Ueshiba, Budo éditions, 1999
Un biographie bien documentée, regorgeant d’anecdotes sur le fondateur, y compris des plus invraisemblables.
Romans
- Eiji Yoshikawa, La Pierre et le sabre et La Parfaite Lumière
Il s’agit de l’édition française d’un callsique de la littérature japonaise comparable aux Trois Mousquetaires. Bien qu’écri à l’ère Meiji (et cela se sent dans le traitement des relations entre classes), cet ouvrage est un moyen agréable de parcourir les premières années de l’ère Edo et d’assister à la transformation des techniques de sabre en art martiaux.